Le condamné à mort

d'après Jean Genet

La grâce qui hante ce poème est celle d’un ange
qui s’est volontairement dévoyé.

  Adulte   Troupe   Durée : 1 h 9 mn   Créé en novembre 2005   Déconseillé -16 ans

L'équipe

  • Adaptation et mise en scène : Hazem El Awadly
  • Scénographie : Hazem El Awadly
  • Costumes : Hazem El Awadly
  • Musique : Hazem El Awadly
  • Avec : Lionel Leroi

À propos

C’est en prison que Jean Genet rédigea les strophes du Condamné à mort et la dédicace en prose à Maurice Pilorge. Le voyou entend, et il l’a souvent proclamé, user de tout l’attirail classique et de toutes les séductions afférentes, afin d’en pervertir plus radicalement les valeurs et les pompes. La grâce qui hante les poèmes de Jean Genet est celle d’un ange qui s’est volontairement dévoyé. D’où le charme trouble et violent, la fascination séditieuse et irrécupérable qui émane de ces pages.

J’ai l’intention de prendre au pied de la lettre cette note ciselée, pour que le charme trouble et violent, la fascination séditieuse et irrécupérable de ce texte, vous envoie au paradis pendant un temps, dans le noir, toute honte bue, à désir ouvert, comme on dit : à tombeau ouvert.

Et s’il était besoin d’une mise en garde, j’ajouterais que ce spectacle est conçu à l’adresse de ceux pour qui le corps nu est une aubaine, toujours objet de désir, jamais refusé.